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The Last Of Us

News postée le 13-08-2013
Tags reliés à cette news : the last of us, naughty dogs, jeux-video, ps3,
Dans la catégorie jeux-video

The Last of UsAt last but not least...

Dès la première annonce de The Last of Us en 2011, il était clair que nous étions là devant une production hors normes. Le dernier né des studios Naughty Dogs, à qui l'on doit déjà la cultissime série Crash Bandicoot sur PlayStation, l'excellente saga Jak & Daxter sur PlayStation 2 et l'épique trilogie Uncharted sur PlayStation 3. Ayant déjà marqué les trois générations de consoles Sony, l'annonce d'un nouveau titre sur PS3 était plutôt surprenant, mais connaissant l'étendue du talent de Naughty Dogs, cétait aussi une bonne nouvelle pour tous les joueurs ayant déjà apprécié le travail formidable du studio jusqu'ici.

Dès avant la sortie officielle du jeu, les premières critiques de la presse spécialisée étaient unanimes : on était là devant LE chef d'oeuvre vidéo-ludique de l'année, la plus grosse claque de la décénnie. Naughty Dogs, au sommet de son art, faisait atteindre à la PS3, en fin de vie, son apogée, tant sur le plan visuel que narratif.

Voici le réçit d'un périple qui marque durablement tout joueur.

 

Ellie et JoelL'histoire.

The Last of Us débute en 2013, lorsqu'une épidémie de cordyceps (un champignon qui existe vraiment mais qui n'affecte que les insectes) commence à se répandre parmi les humains, les rendant extrêmement agressifs. En quelques mois, la civilisation telle que nous la connaissons est balayée, et les rares survivants se réfugient dans des zones urbaines fortifiées, placées sous la loi martiale. Vingt ans après le début de la pandémie, et les évènements d'un prologue à couper le souffle, nous nous retrouvons dans la peau de Joel, qui survit dans les ruines de Boston grâce à du trafic d'armes et de tickets de rationnement. Au terme d'une mission punitive, il va faire la rencontre de Marlene, chef des Fireflies, petit groupe qui résiste à l'autorité militaire, et qui va faire une offre difficilement refusable : contre la livraison d'un "colis", Marlene est prète à céder son stock d'armes à Joel. Le colis en question va s'avérer être en réalité une jeune orpheline de 14 ans, prénommée Ellie. Voici le début d'un voyage au coeur des Etats-Unis, dévastés et en proie à une violence omniprésente.

Je voudrais juste faire un rapide retour en arrière sur le prologue du jeu. De mémoire, je n'ai jamais vécu une entrée en la matière aussi poignante et aussi immersive que celle-ci : l'angoisse que les scénaristes ont voulu transmettre au joueur, au travers d'un évènement que nous avons déjà tous déjà vu au cinéma, c'est à dire le début d'une épidémie, est ici magistralement mise en scène. Nous sommes dans une petite ville, dans une maison. Une télévision allumée fait état d'une forte augmentation de la fréquentation des hopitaux et de plusieurs émteutes. Au loin une explosion retentit, puis un voisin en sang vient heurer la baie vitrée du salon... Et là tout s'enchaîne. La fuite précipitée, au milieu du chaos le plus complet. Rien à voir avec la mise en scène musclée d'un Resident Evil 6, ici on se sent désarmé face à une situation qui échappe à tout contrôle. Les dernières secondes de cette introduction vont être décisives et peser sur le dénouement final, et je n'en dirai donc pas plus ici.

Comment une simple histoire de pandémie et d'apocalyspe peut devenir un chef d'oeuvre.

L'histoire peut paraître tout ce qu'il y a de plus banal... Les histoires de zombies et de monde en ruine sont tellement à la mode qu'on serait en droit de s'attendre à une énième production fadasse sur du poutrage de morts-vivants. Mais la force de The Last of Us a été de mettre de côté le scénario ultra-basique, tout en s'appuyant sur un monde post-apocalyptique pour hisser l'aspect dramatique de la narration à des sommets.

La relation entre Joel et Ellie va s'étoffer au fil du jeu, jusqu'à devenir l'élément moteur de l'action. Elle est intelligement mise en scène grâce à de petits morceaux de dialogues simples mais qui font mouche, et sublimée par une bande son parfois minimaliste (quelques accords de guitare sèche) mais complètement en adéquation avec les environnements dévastés. Ou alors, ce sont des séquence de jeu, parfaits ilôts de paradis dans un enfer qui ne pardonne pas, qui vont venir renforcer ces liens, que le joueur tissera aussi avec les deux protagonistes.

Les épreuves que vont traverser Joel et Ellie, vont les amener à aller, l'un pour l'autre, jusqu'au bout de leur détermination. Des situations violentes et marquantes, à l'image de l'échappée sanglante d'un certain hopital, nous font vivre des moments qui, sans le savoir-faire de Naughty Dogs, n'auraient pas le même impact psychologique. Les scénaristes ont su varier l'aventure, en proposant au joueur une traversée des Etats-Unis, à travers différentes saisons. Et les plus pointilleux seront ravis de voir que le titre fourmille de petits détails sans importance, mais qui sont la marque des grands jeux : vous en avez vu beaucoup, vous, des jeux dans lesquels, lorsque vous passez sous une fuite d'eau, cette dernière va couler sur le corps du personnage à l'écran plutôt que de lui passer au travers ?

La survie du plus fort.

The Last of Us oppose Joel et Ellie à deux types d'ennemis. Il y a tout d'abord les Infectés, qui eux-même se déclinent sous plusieurs formes selon le temps passé depuis que le sujet a succombé au parasite. Avides de chair fraîche, ils se jetteront sur vous à la première occasion. Heureusement, une fois que le parasite a terminé de ronger de cerveau, les Infectés deviennent aveugles... mais pas sourds ! Le son sera alors un allié précieux en même temps qu'un ennemi dont il faudra se méfier. Et puis bien sur, les Humains sains de corps (pas forcément d'esprit) vous mettront des bâtons dans les roues. Entre l'armée qui ne tolère aucun écart, ou les pilleurs, le chemin sera parsemé d'embûches.

Ici, les combats sont réellement sources de stress. Très peu de munitions sont mises à disposition, et il faut donc que chaque tir fasse mouche. On peut aussi tenter l'infiltration et l'élimination silencieuse, mais lors de la partie (en mode difficile) quasiment toutes les rencontres avec des ennemis se sont soldées par des fusillades. Contrairement à Uncharted, où les gunfights sont simples, là on compte non seulement ses balles, mais également ses points de vie. Des kits de soins, qu'il faut soi-même farbiquer en récupérant du matériel, viendront panser les blessures de Joel.

Pour revenir sur l'infiltration et les ennemis, un point fort du jeu est le fait que l'on n'ait pas à se soucier du comportement des personnages qui nous accompagnent. Ceux-ci se débrouillent très bien tout seuls, sauf dans de rares occasions où ils se débattent au corps à corps avec un Infecté et où il faut leur porter secours. Cette indépendance est toutefois source d'un léger embarras... Plus d'une fois, Ellie, ou d'autres, sont allés littéralement se cogner dans des Infectés sans alerter ces derniers le moins du monde... Cette image, très drôle, illustre parfaitement le seul défaut que j'ai pu déceler tout au long de l'aventure.

La puissance des mots.

Depuis The Walking Dead (tiens un autre jeu de zombies), je me demandais quand un autre jeu pourrait venir rivaliser avec l'impact émotionnel fourni par une aventure sans fioritures, mais diablement bien écrite. C'est désormais chose faite avec The Last of Us, qui du début à la fin, nous transporte. L'aspect visuel, époustouflant au demeurant, est même relégué au second plan, tant l'intrigue en elle même est prenante. Il est rassurant de voir qu'une production avec un tel budget a su s'affranchir de la plupart des codes du moment, peut encore nous offrir une telle expérience.

The Last of Us

 

________________
Par Benben


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