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Films en vrac : Guns Akimbo, Fatman, Sputnik, Greenland, The Void, 1922

News postée le 25-11-2020
Tags reliés à cette news : Guns Akimbo, Fatman, Sputnik, Greenland, The Void, 1922, cinéma,
Dans la catégorie cinema

Guns Akimbo

Ne fait pas du Scott Pilgrim qui veut... On se retrouve ici avec un ersatz mêlant du Suicide Squad et du Wanted, mieux que le premier certes mais beaucoup moins inspiré que le second.

SI l'aspect foutraque avait tout pour plaire, disons simplement que la mise en scène et surtout le scénario sont tellement aux fraises que la recette ne prend pas.

Vouloir fusionner le monde réel et le monde du jeu vidéo donne donc un mix indigeste qui pour moi, n'a pas sa place au cinéma. En comics certainement, mais pas sur "grand écran".

Par contre pour la filmo de Radcliffe on va pouvoir bientôt clôturer le bingo du WHAT-THE-FUCK !

 


Fatman

Ça sonne creux quand on tape dessus. Non je ne parle pas du crâne de Franz26 mais bien de Fatman, qui malgré un bel emballage, est un cadeau de Noël bien fade.

La tentative de faire un film un peu barré échoue hélas, alors que de bonnes idées sont exploitées : faire du méchant du film une petite merde de 12 ans, du tueur à gages un collectionneur de jouets et un fan de hamsters... ou encore faire bosser le Père Noël pour l'armée US ! Mais tout cela tombe à plat car on ne va jamais vraiment au bout des idées.

Par exemple si on enlève les militaires du film, absolument rien ne change dans l'histoire ou son dénouement. Idem pour l'épouse, si on la vire du film, au final tout est pareil.

De plus, la morale est intéressante mais à peine survolée : le Père Noël devient plus vieux et plus faible parce que les enfants deviennent de plus en plus méchant. Une simple phrase nous l'apprend mais cela n'est pas exploité par la suite. J'aurais trouvé intéressant d'utiliser cet axiome pour donner de la profondeur au personnage.

Reste toutefois que le mythe est revisité de manière originale, et vu la flopée de films de Noël minables qu'on va se manger dans les jours à venir, je pense que Fatman est de loin le meilleur de tous.


Sputnik

Sputnik, n : compagnon de route

Il est primordial de connaître la signification de ce mot russe, célèbre depuis longtemps et icône de la course à l'espace que se menaient Etats-Uniens et Russes pendant la guerre froide.

Dans ce film fantastique, on suit les découvertes du Docteur Klimova, psychologue de son état, ayant pour patient un cosmonaute revenu de sa dernière mission avec un passager qui ne faisait pas partie de l'équipage lors du décollage.

Le sujet a été poncé maintes et maintes fois, notamment avec "The Astronaut's Wife" en 1999 qui est à mon sens le film qui se rapproche le plus de cette production Russe de 2020.

L'accent n'est ici pas porté sur l'horreur ou le spectaculaire même si quelques images viendront brosser dans le sens du poil les adeptes d'hémoglobine. Le traitement porte vraiment sur la psychologie des personnages, ceux-ci livrant au fil de leur évolution, quelques surprises.

Mais plutôt que de réinventer le genre, Sputnik se complaît majoritairement dans les références. On est donc loin de la vision d'auteur et le récit se révèle au final très poli malgré des prises de risque bienvenues.

La bestiole est à la fois drôle et horripilante, les effets spéciaux sont par contre magnifiquement mis en scène. La bande-son par contre est à jeter, clairement, sauf pendant la scène du dénouement final.


Greenland

Allez je prends ma petite liste, et c'est parti.

La checklist du film catastrophe :
- La petite famille qui vit dans un pavillon de banlieue : CHECK
- Le couple qui bat de l'aile : CHECK
- Le gamin qui est malade : CHECK
- Les explications "scientifiques" données par un enfant pour que le spectateur arrive à suivre : CHECK
- Un parent un peu bougon mais sympa et qu'on fait crever : CHECK

Purée avec autant de clichés j'ai plus de place sur la pellicule !

Histoire de relativiser, Greenland se permet quand même quelques folies et c'est bien ce qui rend ce film largement regardable.

Déjà, on est à des kilomètres du grand-guignolesque qu'on peut voir dans un "2012". L'action reste centrée sur une petite famille et les évènements mondiaux les plus impressionnants sont vécus de loin. Exit dont les tronches sidérées des PNJ qui observent avec toute l'incrédulité de l'univers, des torrents de flammes leur arriver sur la binette (coucou Roland Emmerich !). On entre entre l'intimité (ok relative) d'un Knowing et d'un Deep Impact.

En conséquence, on apprécie bien vite les 3 protagonistes et on se sent concernés par ce qui leur arrive. D'autant que l'ambiance oppressante qui caractérise cette fin du monde est plutôt crédible, même si on ne voit personne se ruer sur les stocks de PQ.

[spoiler]
Et puis bon, 9 mois seulement s'écoulent entre l'impact et la sortie des survivants... Mouais mouais mouais ! Le météore qui a tué les dinosaures aurait plongé la Terre dans un hiver nucléaire de plusieurs années, à titre de comparaison.

Et on échappe hélas pas à la happy-end alors qu'on se dirigeait quand même fortement sur une conclusion qui laisse la gorge nouée mais qui marque bien plus.

[/spoiler]

Greenland reste quand même un bon film catastrophe, un blockbuster ricain qui n'en fait pas trop et qui le fait bien.


The Void

Pas vraiment accroché à ce délire foutraque et mal narré. On retrouve effectivement du Carpenter avec des animatroniques bien dégueulasses mais crédibles, du Silent Hill avec les radios qui grésillent, du Lovecraft avec ces entités plus vieilles que le temps... Bref beaucoup d'inspirations puisées dans les meilleures barriques, mais cela ne suffit pas à faire un film marquant.

Sérieusement, aucune empathie pour les personnages n'émane de ce long métrage... On attend que chacun se fasse démiauler et quand ça arrive... "Meh".

Demeure pourtant une bonne ambiance bien glauque avec un joli travail sur la photographie, gâché par un montage barbare : la scène où le flic de la State Patrol se fait embarquer par le petit cousin de The Thing est juste dégueulasse dans le sens où elle est mal foutue et coupée avec une tronçonneuse par un mec aveugle.

 


1922

Décidément, Thomas Jane semble abonné aux adaptation des livres de Stephen King : après Dreamcatcher et The Mist, le voici donc dans 1922, endossant le rôle d'un fermier du Kentucky.

Avec King sur (grand ou petit) écran, on retrouve trois catégories.

Il y a les chefs d’œuvre (The Green Mile, The Shawshank Redemption, Stand By Me, It (le diptyque de 1990), The Mist surtout pour sa fin, The Shining évidemment, Christine, Carrie...).

Il y a un nombre incalculable de longs-métrages qu'on oublie aussitôt vus.

Et aussi et surtout énormément de bon gros nanars ou de films ayant très mal traversé les décennies.

Avec 1922, difficile de dire si l'adaptation ne passera pas pour ringarde dans 10 ou 15 ans mais une chose est sûre : peu de risques sont pris, dans cette histoire aux relents Lovecraftiens. La mise en scène est sobre et le scénario se déroule à son rythme, à mesure que les ténèbres engloutissent Wilfried James.

Je pense pouvoir sans me tromper ranger cette adaptation dans la deuxième catégorie. Un film tout à fait dispensable.

________________
Par Benben


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