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Metal Gear Solid : Peace Walker

News postée le 22-10-2018
Tags reliés à cette news : metal gear solid, playstation, konami, kojima, jeux-video,
Dans la catégorie jeux-video

Metal Gear Solid : Peace Walker

Peace Walker et moi, c’est une histoire qui se passe en deux temps, séparés par des années de silence Codec. La première partie de cette histoire se déroule en 2012, très peu de temps après avoir terminé Metal Gear Solid 3 : Snake Eater. C’est donc encore tout retourné par cet épisode fondamental, que je décidais d’attaquer sa suite directe. Bien mal m’en pris. Alors que je m’attendais à retrouver une puissance aussi phénoménale qu’avec MGS3, je découvrais un jeu diamétralement différent qui n’accrocha pas avec moi. Je décidais de laisser l’aventure entre parenthèses, le temps d’oublier (comme si c’était possible) la mise en scène géniale de Snake Eater.

L’acte 2 n’intervient qu’en 2018, après avoir vomi suite aux teasers et autres beta de Metal Gear Survive. Il fallait que je retrouve le Snake endormi dans les tréfonds de ma mémoire. Non sans avoir oublié ma précédente expérience, je lançais pour la deuxième fois Peace Walker, et cette fois-ci, le coup de foudre fut immédiat.

On retrouve Snake, pardon, The Boss, en 1974. Désormais apatride et fondateur avec son pote Kaz, de Militaires Sans Frontières (en français dans le texte), une sorte d’État-nation composée de mercenaires qui vendent leurs services aux pays démunis, dont les locaux se trouvent sur une plate forme off-shore dans les Caraïbes. La Guerre Froide fait rage, les deux blocs rivalisent de sournoiseries pour prendre le dessus, et c’est dans ce contexte que Zadhornov, un professeur Costa-ricain (quoi, c’est pas latino comme nom ?) et sa petite protégée, Paz, viennent clamer l’aide de MSF pour libérer leur pays, en proie aux milices armées sponsorisées par la CIA.

L’aventure sera décomposée en une multitude de missions courtes, lors desquelles l’infiltration accompagnée de votre pistolet tranquillisant, seront vos meilleures amies. Chaque ennemi ou prisonnier rencontré pourra, et même DEVRA être capturé puis envoyé vers votre Mother Base, où il sera affecté à une équipe en fonction de ses capacités : combattant, technicien, cuistot, infirmier, ou agent du renseignement. Sur la base, vous pourrez gagner des points PIM (rien à voir avec les gâteaux) avec vos combattants, ces points devant ensuite être dépensés par les équipes techniques et de renseignement pour la création d’armes et/ou d’équipement. Les cuistots s’enquièreront quant à eux du bien être général de vos troupes, et les infirmiers s’affaireront à rafistoler vos combattants partis en mission extérieure pour augmenter leur rendement en points PIM. Un système de gestion qui n’est pas sans rappeler celui des Assassin’s Creed depuis l’épisode Brotherhood.

Les missions principales sont plutôt variées grâce à des environnements divers : jungle, ruines, villages, bases souterraines… Classique dans la Saga, mais toujours avec ce soin infini apporté au level-design. Beaucoup de boss viendront rythmer l’aventure, et eux aussi peuvent (DOIVENT) être capturés et envoyés vers la Mother Base. Les blindés, chars d’assaut, hélicos seront des atouts formidables sur les missions extérieures et rendront la tâche plus aisée à vos combattants. On retrouvera également parmi les boss les précurseurs des Metal Gear, pilotés par une IA dont il faudra voler un maximum de composants afin de fabriquer votre propre ordinateur intelligent et in-fine votre propre Metal Gear. Exit donc les personnages emblématiques qui font habituellement figures de boss, ici ce sont tous des machines !

Peace Walker propose également son lot de missions optionnelles, qui se révèlent d’une importance capitale pour l’amélioration de votre équipement. Nombreuses, elles sont aussi l’occasion de se frotter à des boss très coriaces lors de combats complètement injustes et difficiles. Au menu, on aura aussi l’occasion de se taper une adolescente après l’avoir complimentée et prise en photo…
 



Côté scénario, Kojima ne s’est pas laissé aller. On a certes beaucoup moins de kilomètres de dialogues, et les cinématiques font toutes moins d’une minute, mais les cut-scènes en mode BD interactives sont prenantes et regorgent d’informations sur The Boss et son histoire. Un petit plus non négligeable avant d’attaquer MGS5. On notera aussi les easter-eggs, légion dans la saga et toujours aussi bien amenés ici, qui décrocheront autant de rires que les gags loufoques et autres situations barrées qui atterrissent sans prévenir.

Un épisode qui se révèle au final extrêmement complet et qui pourrait demander beaucoup plus de 30 heures pour être complété à 100 %, et qui est loin d’être une bête succession de missions sans intérêt. C’est un Metal Gear différent, moins ambitieux que ses grands ou petits frères, mais un indispensable pour les fans de la saga.

 

________________
Par Benben


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